L’année 2020 est fortement marquée par la propagation du Coronavirus dans le monde entier. L’arrêt de la plupart des activités a engendré des conséquences néfastes sur l’économie .
Tous les domaines ont souffert de la pandémie, y compris le secteur de l’immobilier (professionnels ou particuliers). L’investissement dans la construction de logements a chuté. L’issue y reste encore incertaine.
La crise générée par la Covid-19 a fait durcir les conditions d’octroi des prêts immobiliers. Mais comment les obtenir dans cette situation ?
Les impacts de la pandémie Covid-19 sur l’emprunt immobilier
L’impact de la crise du Covid-19 s’est déjà fait sentir dans la majorité des secteurs professionnels du monde entier. Pourtant dans certains pays, le fameux Coronavirus poursuit encore ses ravages actuellement. Il a aussi réussi à secouer le secteur immobilier. Nombreux sont les chantiers de construction de logement neuf, qui sont obligés de suspendre leur activité durant cette période.

L’instabilité de la situation sanitaire et économique a entrainé le gel de toutes les transactions. Le marché immobilier a connu une baisse notable d’environ 30 %.
Même si la résolution de la crise du Covid-19 constitue notre principale préoccupation, cela n’empêche pas ceux qui avaient eu un projet immobilier de reprendre là où ils ont dû s’arrêter.
Néanmoins, les banques ont serré leur ceinture de sécurité afin de limiter les risques de non-remboursement des dettes et certains foyers en souffrent.
Est-il possible d’obtenir un prêt malgré la crise ?
Considérés comme service stratégique et indispensable à la vie de la nation, au même niveau que les pharmacies, les stations-service et les commerces essentiels, les établissements bancaires ont continué leurs activités durant les confinements. Bien sûr, les consignes appropriées et les gestes barrières sont respectés. Ce sont les délais d’attente qui se sont ainsi rallongés.
Les nouveaux processus bancaires
Pour assurer au mieux leurs services avec la crise sanitaire, les agences bancaires ont dû apporter quelques changements à leurs modes de travail. À cause du confinement, les horaires sont devenus plus restreints, le contact direct avec les clients est minimisé.
De nouvelles méthodes sont préconisées, dont principalement le recours au processus numérique ou le télétravail.
Pour suivre l’avancée d’un dossier de prêt, les contacts par téléphone, par e-mail ou encore par la messagerie de leur espace sécurisé « banque en ligne » sont privilégiés.
La restriction des offres bancaires
Certes, il est possible d’obtenir un prêt malgré la crise. Par ailleurs, les banques se protègent en mettant en place des mesures plus strictes et regardantes concernant les demandes. Elles évitent entre autres de prêter sur une durée supérieure à 25 ans. La plupart des crédits accordés s’arrêtent avec le taux d’endettement à 33 %.
Certaines catégories ne sont pas concernées par cette mesure. C’est le cas des investisseurs qui disposent déjà d’une résidence principale et des crédits en cours, des foyers modestes qui souhaitent demander des prêts pour affronter l’augmentation des prix de l’immobilier.
Un dossier soigné pour obtenir le prêt
Pour faire face à cette restriction et réussir à obtenir un crédit, bien soigner les dossiers d’emprunt dont principalement le profil est idéal. Emploi stable (CDI), bon revenu (possibilité d’épargne après déduction de la mensualité), absence de découvert et d’incident de paiement et apport personnel font partie des éléments essentiels à souligner pour un dossier bien rempli. Il faudra également choisir avec soin le bien immobilier : son type, sa situation géographique, bref qu’il soit plus rentable en cas de revente ou de plus-value.
Le prêt immobilier : privilégié par les banques
Durant cette crise sanitaire du Covid-19, les établissements bancaires ont mis au rang de priorité le traitement des demandes de prêt immobilier en cours pour les nouveaux acheteurs. Les primo-accédants tiennent la tête. Si vous passez par un intermédiaire : courtier, agent immobilier ou notaire, les délais de prise en charge peuvent être rallongés vu qu’ils sont soumis à des mesures de restriction d’exercice.
Le report des compromis de vente
Pour les ménages qui ne sont qu’au stade de la signature du compromis de vente, il est vivement conseillé de prolonger le délai de l’accomplissement des conditions suspensives. En fait, il s’agit d’une étape obligatoire en matière d’achat d’un logement via un crédit immobilier. Une fois réalisé, ce processus donne lieu à un contrat.
Habituellement, sa durée peut varier de 30 à 60 jours. Les professionnels recommandent de repousser ce délai de condition suspensive en cours, à l’amiable et suivant le cas, à 90 jours afin d’obtenir un prêt immobilier. L’absence du crédit signifie l’annulation de la promesse de vente.
Qu’en est-il des négociations ?
Certes, la crise du Covid-19 a influencé les bourses de chaque ménage. Les banques prennent à cet effet moins de risques en matière de prêt et décident d’emprunter moins d’argent. Les offres bancaires sont très restreintes. De ce fait, il est préférable de prioriser la signature du prêt immobilier, bien évidemment dans des conditions acceptables.
Comme l’important pour chaque ménage est actuellement d’obtenir un crédit, il vaut mieux ainsi délaisser la négociation de la baisse du taux au sein de la banque ou la procédure de rachat de prêt par la concurrence. C’est difficile, voire impossible, que ces types de dossiers soient traités en priorité par les établissements bancaires. Classés comme non prioritaires, ils seront certainement mis en attente. En plus, la réduction octroyée n’accorde que peu de gain mensuel en théorie. Pourtant, le risque de ne pas obtenir le prêt rapidement est considérable.
Mesure d’ajustement
Avec la crise économique engendrée par le Coronavirus, il est possible qu’il y ait des acquéreurs qui vont avoir du mal à rembourser leur crédit immobilier contracté. La situation actuelle de certains ménages peut être pénible. Il ne faut pas s’en faire.
La majorité des emprunts bénéficie d’une clause de modularité, qui permet de réduire généralement les mensualités de 10 à 30 %. Cette baisse maximale correspond à des cas de force majeure tels qu’un accident de la vie, une perte d’emploi, une baisse des revenus, la naissance d’un enfant ou encore un mariage.
Encore mieux, l’emprunteur peut toujours suspendre son prêt immobilier, même en l’absence de cette convention de modularité. Dans ce cas, les banques n’auront pas le droit de refuser cette requête. Il est à noter que le report du paiement des mensualités implique un surcoût.
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